C’est une bien triste nouvelle : Alain Beitone vient de décéder d’une longue maladie. Il était un militant infatigable, pertinent et soucieux de la réussite des combats entrepris. Il faisait d’ailleurs partie des trois citoyens ayant porter plainte au Tribunal Administratif. Pour tout cela, merci Alain. Le combat continue, avec tes ouvrages et tes idées.
» Pendant toute sa carrière, Alain a mis son énergie au service de ses élèves et de ses collègues enseignants, sans jamais compter et avec une disponibilité sans égal », écrit le CDP SES. « Inlassablement il nous invitait à maintenir le cap de la raison et de la vérité, avec le savoir comme horizon émancipateur. Il a œuvré avec une détermination sans faille pour la démocratisation scolaire et la légitimation de l’enseignement de Sciences économiques et sociales. Notre dette à son égard est immense, comme l’était son érudition, comme le sont la tristesse et le vide laissés par son absence. La communauté des enseignants de SES est riche de son héritage. Il lui appartient désormais de le faire fructifier collectivement ». Alain Beitone était une personnalité qui comptait dans le monde des SES. Il avait pris des positions parfois proches du ministère et en opposition à l’association majoritaire des professeurs de SES, l’Apses. Cette opposition était vive. Mais le débat restait riche et sur le fond. Son décès est une perte pour les SES.
L’école primaire ou groupe scolaire de Ruffi est en cours de construction sur le site de l’ilôt 1 A sud, propriété de l’Établissement Public d’Aménagement Euroméditerranée (EPAEM). La maitrise d’ouvrage directe lui a été attribuée, en remplacement de la ville.
Nous apprenons ces informations dans la délibération n°16-1081 du conseil municipal du 5 décembre 2016.
Le groupe scolaire comprendra 22 classes dont 8 maternelles, 12 élémentaires et 2 classes d’adaptation. Le montant des travaux atteint 10 500 000 €HT aux-quels il faut ajouter les études, le rachat du foncier de la ville à l’EPAEM (là y a un truc à creuser), et certainement d’autres choses parce que l’ajout est estimé à 5 615 000 €HT (dont 877 500 €HT de foncier), comme nous n’avons pas accès aux annexes des délibérations, nous ne pouvons pas en savoir plus. Soit un un coût d’études équivalent à 45 % du montant travaux … heu … pour beaucoup ce ne sont que des chiffres, mais là y’a un truc …
Mais là n’est pas le sujet le plus scandaleux, cette école devait venir remplacer l’école Ruffi, école temporaire en préfabriqués, que vous retrouvez ici.
Voici la nouvelle école prévue, nous citons « Ce projet bénéficie d’une démarche environnementale ambitieuse : Certification BDM Argent /Participation à l’expérimentation de la future règlementation E+C- (AMI ADEME) / Niveau BEPOS EFFINERGIE 2017. Il sera relié à la centrale de géothermie marine THASSALIA (plancher chauffant/rafraichissant). Il s’agit du premier établissement scolaire marseillais pour lequel les études de conception ont été menées en BIM. »
Bon c’est beau … mais tout ça n’est finalement pas prévu pour remplacer l’école Ruffi actuelle qui devra continuer à exister, et en plus la nouvelle école devrait faire évoluer le périmètre scolaire en faisant bouger la carte scolaire cette nouvelle école pour les nouveaux bâtiments de logement du périmètre de l’EPAEM, et l’école temporaire Ruffi pour le reste du quartier populaire. Voilà c’est aussi simple et dramatique que cela.
En rouge la partie grignotée sur le périmètre de l’école PARC BELLEVUE, en bleu celle grignotée sur le périmètre de l’école de FELIX PIAT
Il semble effectivement que les parties rognées sur les périmètres voisins (PARC BELLEVUE, et FELIX PIAT) correspondent exactement aux nouvelles construction ou aux constructions à venir…
Nous vous relayons le message des parents de l’école Ruffi.
ÉCOLES RUFFI (3°ARRDT) : LA MUNICIPALITÉ FAIT LE CHOIX DE LA SÉGRÉGATION
Les
élus municipaux de Marseille vont voter discrètement au prochain
conseil le « nouveau périmètre de la nouvelle école Antoine de Ruffi » et
ainsi acter que cette « nouvelle et très belle école écolo-high-tech » ne
sera pas pour les élèves pauvres de l’école Ruffi, mais pour les
« nouveaux habitants » du quartier d’Euroméditerranée. Les élèves issus
des quartiers les plus pauvres de Marseille resteront dans les
préfabriqués de l’école actuelle.
Ce
vote va entériner un choix masqué d’une grande violence vis-à-vis des
élèves et familles du quartier d’Arenc de Marseille. C’est une manière
de les dénigrer, de les humilier. C’est le choix de la discrimination à
la marseillaise.
Historique
· 2002 : les parents d’élèves occupent et bloquent les écoles Vincent Leblanc de la Joliette et contraignent la Mairie à construire en 6 mois des préfabriqués pour accueillir les deux écoles. · 2004 : la Mairie décide de ne pas détruire ces préfabriqués et d’ouvrir une école appelée à ce moment-là par Mme l’Adjointe aux écoles, Mme Lota : « une école tampon » pour accueillir « le trop-plein d’élèves », une école provisoire, qui ne devait dure que 3 ou 4 ans. (9 classes en 2004, 17 en 2019…) · 2008 : Sur les plans d’Euromed la nouvelle école Ruffi devait sortir de terre en 2008… Euromed s’impatiente, la Mairie fait la sourde oreille, elle ne reçoit ni Euromed, ni les parents délégués, ni les enseignants. · 2013 : Le Maire de Marseille pose la 1re pierre de l’école privée Schumann en face de l’école Ruffi, l’école Schumann est en préfabriqué depuis 2008. · 2015 : L’école privée Schumann est inaugurée face à l’école Ruffi toujours en préfabriqué. · 2015 : Un plafond de l’école Ruffi s’effondre et les parents bloquent l’école car la mairie ne réagit pas. Les médias dénoncent la situation de l’école Ruffi oubliée. Promesse de reconstruction de l’école pour 2018, puis 2019… · 2016 : L’école Ruffi fait partie des trois écoles à la Une de Libération pour dénoncer l’état des écoles marseillaises. Promesse renouvelée, « l’école sera reconstruite en 2020 ». · 2018 : Confirmation, Euromed prend en charge la reconstruction de l’école qui sera livrée à la rentrée 2020 avec 20 classes. · Septembre 2018 : Pose de la première pierre par M. Jean-Claude Gaudin. · Septembre 2019 : Les parents apprennent que cette école n’est pas pour leurs enfants. La Mairie a décidé que l’école Ruffi resterait en préfabriqué avec ses élèves et son périmètre.
La
nouvelle école est une « vraie nouvelle école » qui va s’appeler « Antoine
de Ruffi », elle aura la particule ! Et aura son propre périmètre !
Cela
fait 15 ans que les familles du quartier attendent leur « vraie école en
dur », elle va leur passer sous le nez, alors qu’ils observent sa
construction tous les jours au bout de la rue. Leurs enfants sont
laissés dans les préfabriqués pour que d’autres occupent leur école
promise et tant attendue… les nouveaux habitants…
C’est juste une honte, une injustice sociale de plus… Comment fabriquer de la ségrégation, de la haine, de la violence…
L’école
Ruffi primaire a 17 classes, le nouveau groupe scolaire Antoine de
Ruffi peut en accueillir 20. Il est tout à fait possible techniquement
de « transférer » l’ensemble des élèves, 308, et des classes de l’école
Ruffi vers le groupe scolaire Antoine de Ruffi pour son ouverture en
septembre 2020. C’est juste un choix purement politique qui doit être
dénoncé. Voter ce périmètre c’est valider un acte discriminant et
injuste.
Des parents d’élève de l’école Ruffi, 92 Rue de Ruffi, 13003 Marseille
* Actualisation selon l’indice INSEE des prix à la consommation. Cet indice n’est pas pris au hasard, puisque c’est ce même indice qui est utilisé pour revaloriser la dotation aux écoles privées (sic)
Pour vous rendre compte en 2004, un nouveau feuilleton apparaissait sur France 3 : https://www.ina.fr/video/2646480001010/les-studios-de-la-belle-de-mai-a-marseille-video.html
Peut-être nous trompons-nous … mais il semble qu’en plus de 15 ans, rien n’a bougé pour la caisse des écoles marseillaises …
Selon Wikipedia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Caisse_des_%C3%A9coles)
Pendant longtemps les caisses des écoles ne pouvaient intervenir qu’en faveur des enfants qui fréquentaient les écoles publiques. Mais depuis le 1er janvier 2005, les caisses des écoles ont légalement la possibilité d’agir en faveur des enfants qui fréquentent les écoles privées. Aujourd’hui, et conformément à la loi de programmation pour la cohésion sociale, les caisses des écoles sont légalement habilitées à intervenir en faveur des enfants relevant de l’enseignement du premier et du second degrés dans tous les domaines de la vie scolaire. Elles peuvent, en particulier, constituer des dispositifs de réussite éducative9. Elles ne doivent pas être confondues avec les coopératives scolaires.
Nous aurions pu également intégrer l’évolution du nombre enfants scolairisés, qui a du augmenté depuis 2004 (estimé à à peu près 10%).
Nous sommes sous la Troisième République, entre 1879 et 1882, Jules Ferry rend l’enseignement primaire obligatoire pour les garçons et les filles, un enseignement gratuit et laïc. Il établit en 1880 un règlement très strict concernant la construction et l’ameublement de « maisons d’école ».
Le parc actuel des écoles comprend approximativement 1/4 de bâtiments respectant ou s’approchant de ce règlement.
140 ans plus tard, notre gouvernance actuelle, sous la pression des collectifs citoyens, va établir à son tour le programme fonctionnel et technique de l’école idéale d’aujourd’hui (école idéale marseillaise, hein ! parce que certains s’étonnent que ce qui fonctionne à Zurich ne fonctionne pas à Marseille …) …
à suivre …
Nous rappelons que le programme technique et fonctionnel qui avait été
communiqué aux prétendants des marchés de partenariat pour la
construction de 34 écoles à 1 milliard et broutilles de millions n’avait
jamais été rendu public ou soumis pour avis aux représentants et
citoyens …
Nous en profitons pour vous donner rendez-vous le
16 septembre pour avoir confirmation en appel du premier jugement du
tribunal administratif retoquant ce marché mastodonte de marché de
partenariat.
Retoquage par le tribunal administratif en bon et du forme, une première nationale à ce niveau !
[Message de service pour Jean-Claude, Roland et Danièle] Veuillez passer au pavillon Daviel Dimanche dans la journée : les billets pour le 5h17 lundi matin pour Lille et retour 18h26, sont préparés à l’accueil. Avons préparé un tupperware pour Jean-Claude pour sa collation de 10h. Martine, pas elle, l’autre, vous accueillera sur le quai. Je vous rappelle que la part remboursable d’un repas est limité à 18 euros, faudra pas venir vous plaindre.
Vous ferez un compte-rendu aux citoyens mardi 10h place Bargemon.
Puisque nous sommes sur la semaine des écoles, nous vous avons réservé un blablacar DomninDu67 pour Malaga, départ mercredi matin 11h devant la Samaritaine, on compte sur vous trois pour étudier les systèmes d’ombrage de rue. Vous reconnaîtrez facilement la voiture : Fiat Panda 34 de 1981, bon voyage. Partez légers, il va faire chaud, très chaud…
Bon courage, on compte sur vous…
Pour Roland : la CB au nom de la ville est réservée uniquement pour les frais professionnels, hein !
*****
En quelques années,
la mairie de Lille (Nord) a végétalisé 73 écoles sur les 79 que compte
la ville. Le but : créer des îlots de fraîcheur et baisser la
température.
Peu à peu, la nature gagne du terrain sur le béton dans les écoles de Lille (Nord). D’ici la rentrée 2019, seulement 6 écoles de la ville seront encore complètement minérales, sans aucun espace vert.
Les 76 autres, dont l’école Jenner-Lamartine que la maire Martine Aubry a présentée à la presse ce vendredi 2 août 2019, verront au moins un tiers de leur espace végétalisé.
On
réfléchit en fonction de la taille de la cour et du nombre d’élèves :
ici, avec 9 classes et 170 élèves, on n’a pas pu installer plus d’un
tiers de végétal dans la cour parce qu’il faut que les enfants aient de
la place pour jouer, même s’il pleut. »
Conscience écologique
La
maire de Lille ajoute que placer les espaces verts au centre de la vie
des enfants sera sans doute bénéfique : « les enseignants se servent des
espaces pédagogiques que nous avons mis en place pour sensibiliser les
élèves au développement durable. On espère que cela donnera des citoyens
plus concernés par l’écologie et plus éveillés ».
En
plus de cela, quatre écoles ont fait l’objet d’une expérimentation en
tant qu’écoles vertes : l’intérêt pour les espaces verts ne s’arrête pas
aux portes de l’école, les élèves sont encouragés à travailler sur la
végétation dans les rues alentours et chez eux.
Et le reste de la ville, alors ?
Martine Aubry tient à rappeler que ces efforts de végétalisation ne se cantonnent pas aux écoles.
Sur
la place Louise de Bettignies, nous avons créé un pépinière en plantant
de jeunes arbres dans de grands pots rouges. Une fois suffisamment
grands, ils seront replantés ailleurs, et nous en mettront de nouveaux
dans les pots. »
En
plus de la pépinière présente place Louise de Bettignies, de nouveaux
arbres en pots vont être installés Faubourg de Béthune. Ils doivent
permettre de créer un mur anti-bruit et anti-pollution, le périphérique
lillois se trouvant à proximité.
Pourquoi des pots
plutôt que de planter des arbres en pleine terre ? A Lille, les
nombreux réseaux souterrains empêchent de planter de grands végétaux.
Les pots permettent ainsi de disposer les végétaux sans contrainte, et
sans trop puiser dans le budget de la ville.
Même les
constructions privées sont concernées : tous les nouveaux projets font
l’objet de négociations avec la mairie pour voir ce qui pourrait être
végétalisé.
Nous sommes sous la Troisième République, entre 1879 et 1882, Jules
Ferry rend l’enseignement primaire obligatoire pour les garçons et les
filles, un enseignement gratuit et laïc. Il établit en 1880 un règlement
très strict concernant la construction et l’ameublement de « maisons
d’école ».
Le parc actuel des écoles comprend approximativement 1/4 de bâtiments respectant ou s’approchant de ce règlement.
140 ans plus tard, notre gouvernance actuelle, sous la pression des
collectifs citoyens, va établir à son tour le programme fonctionnel et
technique de l’école idéale d’aujourd’hui (école idéale marseillaise,
hein ! parce que certains s’étonnent que ce qui fonctionne à Zurich ne
fonctionne pas à Marseille …) …
à suivre …
Nous
rappelons que le programme technique et fonctionnel qui avait été
communiqué aux prétendants des marchés de partenariat pour la
construction de 34 écoles à 1 milliard et broutilles de millions n’avait
jamais été rendu public ou soumis pour avis aux représentants et
citoyens …
Nous en profitons pour vous donner rendez-vous le 16 septembre pour avoir confirmation en appel du premier jugement du tribunal administratif retoquant ce marché mastodonte de marché de partenariat. Retoquage par le tribunal administratif en bon et du forme, une première nationale à ce niveau !
Erreur de rédaction de contrat à plus de 2 Millions d’euros…
Et cette même équipe voulait se lancer dans la rédaction d’un contrat de 25 ans pour des marchés de partenariat de déconstruction et construction de 34 écoles ?!
Ouch …
« Nous sommes une maitrise d’ouvrage forte ! » …
et bah voilà … ça va défriser la barbe de certains !
Bombardier – Les rames « Flexity » fournies par Bombardier souffrent d’une usure précoce des vis sans fin.
Douze ans seulement après leur mise service, les rames
du tramway marseillais montrent des signes de fatigue. La RTM va
injecter 2,253 millions d’euros pour remplacer les vis qui permettent
l’ouverture des portes des 26 premières rames du réseau.
2,253 millions d’euros HT : c’est le montant que va injecter la
Régie des transports métropolitains (RTM) dans les travaux de remise en
état des portes des 26 premières rames de tramway du nouveau réseau de
tram’ phocéen. Douze ans après leur mise en service, ces rames « Flexity
» fournies par le fabricant canadien Bombardier*
souffrent d’une usure précoce des vis sans fin, éléments clefs du
mécanisme d’ouverture des portes. La RTM doit donc procéder à leur
remplacement. Mais plutôt que de mandater un prestataire à même
d’effectuer une simple réparation de ces fameuses vis défectueuses,
voire de demander à Bombardier de prendre en charge cette remise à neuf,
l’exploitant doit se tourner vers KBSF** (Tinqueux, Marne),
l’entreprise allemande sous-traitante du constructeur canadien qui a
fourni les vis défectueuses.
La démarche pourra sembler paradoxale : payer un prestataire qui n’a
pas respecté son engagement en matière de fiabilité, voilà qui
interroge. Mais dans cette affaire, la RTM est pieds et poings liés,
victime du manque de vigilance des services de la communauté urbaine
Marseille-Provence Métropole (MPM), autorité organisatrice de la RTM à
l’époque du lancement du marché d’achat des rames du tram’ en 2004. Dans
le marché conclu avec Bombardier, MPM et son exploitant la RTM
n’avaient pas pris soin de s’arroger la propriété de la documentation
technique permettant la maintenance des dites portes. Pas si grave nous
direz-vous : il suffisait de demander à l’entreprise de la fournir a
posteriori, y compris moyennant paiement…
Marché sans fin, comme les vis…
Seul hic explicité en toutes lettres par la RTM : « KBSF ne veut pas aujourd’hui vendre cette documentation qui est indispensable pour connaître le mode opératoire de montage ».
A défaut de pouvoir se tourner vers un autre industriel à même de
garantir la remise à niveau d’un matériel fourni par un concurrent,
l’exploitant a donc dû se résoudre à solliciter le sous-traitant
responsable du dysfonctionnement. Le secret industriel va ainsi
permettre à KBSF d’encaisser 2,253 millions d’euros pour permettre aux
usagers de la RTM d’éviter de se heurter aux portes closes de leur
tramway… Ces derniers qui sont également contribuables espèrent
simplement que le marché attribué le 24 juillet dernier a cette fois
prévu la mise à disposition du manuel de montage…
* Les 26 rames « Flexity » livrées en juillet 2007 par
Bombardier ont représenté un coût unitaire d’environ 2,1 millions
d’euros (soit un coût global de 54,5 M€). Ces dernières ont ensuite été
allongées en 2012 (de 32 à 42 mètres par l’ajout de deux modules)
moyennant une dépense supplémentaire de 23 M€ (réglée par MPM). En 2013,
MPM et la RTM ont fait l’acquisition de six rames supplémentaires pour
l’extension du réseau de tram’ sur la rue de Rome.
** Knorr-Bremse Systèmes Ferroviaires (KBSF) France est la filiale
française de la branche rail du groupe allemand Knorr-Bremse (Munich) et
emploie plus de 160 personnes sur son site de Reims et sur les sites de
ses clients en France. La filiale française a réalisé un chiffre
d’affaires de 59,3 M€ en 2017.
2 millions d’euros pour les réseaux sociaux et les jeux concours sur
Facebook, Twitter et autre Instagram pour promouvoir la ville de
Marseille… Bon ok nous sommes de mauvaise foi, c’est pour une durée de
4 ans…
Alors nous pourrions parler des 12 millions d’euros
prévus pour la maintenance des caméras de videosurveillance de la ville
pour les 4 années à venir…
On continue ?…
Bon bah visiblement pour entretenir nos écoles, il ne nous reste plus
qu’à organiser des lotos ou à vendre des webcam pour notre smartcity si
l’on s’en tient à la stratégie financière de notre ville.
Pour
mémoire, le budget de fonctionnement consacré uniquement aux bâtis
scolaires (comptes 615x) n’est même pas de 4 millions d’euros par an
pour nos 450 écoles…
Visiblement leurs priorités et leurs réalités ne sont pas les nôtres.
Un article récent sur 90 min concernant Mccourt et l’OM nous a relancé le suivi sur le parc Chanot pour lequel un concession de travaux et de services sur 30 ans est prévue (un PPP quoi).
La DSP actuelle détenue par la SAFIM prend fin 31 décembre 2019.
Nous avions décelé l’appel d’offres pour le renouvellement de la DSP courant 2018.
Visiblement, il y a eu réflexion puisque fin décembre 2018 au CM
décalé, une délibération mentionnant le choix d’une concession désormais
de travaux et de service à été « délibérée » et votée :
1 mois pour répondre puisque la réponse était à faire avant le 28 février 2019.
1 mois pour un marché estimé à 1 200 000 000 € (sic c’la valeur estimée du marché) pour une duré de 30 ans !
1 mois…
Bien entendu aucune info sur le résultat de la réponse. C’est même
silence radio sur le parc Chanot depuis le début de cette année hormis
la délibération de juin qui repoussé l’échéance de fin de la DSP
actuelle au 31 décembre 2020 histoire de se laisser plus de temps.
Pour revenir à l’article sur McCurt, il faut rappeler que l’OM a
récupéré l’exploitation technique et commerciale du stade au 1 er
janvier 2019, l’objectif de McCurt est certainement de faire une
gigantesque opération financiere et immobilière autour du stade et de la
marque OM, pour obtenir cette concession de travaux et de services en
faisant miroiter à Roland et Jen-Claude que Marseille pourrait organiser
des évènements de type CES de Las Vegas, avec des retombées ecos pour
la ville (sauf que s’il arrive à faire cela, l’hôtellerie de luxe ou pas
de luxe sera prevue sur le parc et donc bénéficiera qu’au délégataire
du parc), argument qu’on a du faire miroiter également pour les
mastodontes de bateau croisière pour lesquels on s’aperçoit maintenant
que les croisieristes ne dépensent rien à terre mais tout à bord des
bateaux…
Le plus triste est que cette opération sera purement
orientée vers un objectif de revente pour MC curt… Au détriment de la
ville, du club (on voit bien le peu d’intérêt qu’il porte au résultat,
il a bien compris que l’OM restera l’OM qu’ils perdent ou qu’ils
gagnent), et des citoyens…
✒
Veuillez trouver notre mail envoyé à nos amis de la cellule FIN INFRA
de la Direction du Trésor du ministère des finances
(fininfra@dgtresor.gouv.fr) :
La matrice des risques présente sur le site ne tient pas compte de
l’évolution majeure que vous avez apportée (suite à notre analyse) au
modèle Excel financier V5.1 à savoir l’occurrence du risque de
modification du programme en phase d’études pour la famille Bâtiments
pour une maitrise d’ouvrage publique. Il est vrai que 90% c’était un peu
excessif (c’est de l’humour, c’était anormalement excessif), 20 % nous
semble effectivement plus raisonnable.
Il faudra toutefois nous
expliquer ce risque et surtout l’écart entre un Marché de Partenariat,
et une Maitrise d’ouvrage Publique sur ce risque. Par exemple, si lors
des études de construction d’une école, on s’aperçoit qu’il manque des
sanitaires sur le programme, en quoi le mode de réalisation (MOP ou MP)
influence ce risque ?! hummm …